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Auteur(s):
Latte Jacques Symphor.
N°Page : 1-15
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La Perception de la Mort dans Mon dieu est noir de MAMADOU Traoré Diop
Abstract
Le phénomène de la mort est une réalité inhérente à la vie humaine. Son apparition dans la
poésie africaine, est le processus et la conséquence d’un rapport conflictuel entre l’occident et
l’Afrique. Ce champ relationnel défavorable au continent noir remonte au XVIIIe siècle avec
l’esclavage. Puis, s’est ensuivie l’entreprise coloniale qui a complètement désagrégé le tissu
social, culturel, politique et spirituel de l’Afrique. Dès lors, elle devient un continent ostracisé,
ayant perdu son âme. Dans l’optique de la revification de ce continent, les poètes africains
initient des rituels funéraires authentiques en vue d’exorciser et d’immortaliser ses figures
emblématiques physiques et spirituelles. Par le pouvoir du verbe créateur, le poète insuffle une
nouvelle orientation au concept de la mort, dans le champ poétique africain. La mort n’est plus
une fatalité mais un catalyseur de la vie. Elle contribue à la création d’un nouvel espace poétique
négro-africain abritant désormais, les morts illustres, les rites liés à la mort et les phénomènes
eschatologiques. Cet espace devient alors un lieu de renouvellement, de résurrection et de
renaissance de l’Afrique. Le poète sonne ainsi la mort des canons esthétiques poétiques
occidentaux pour en faire surgir une poétique africaine fondée sur l’hybridité poétique.
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Auteur(s):
Yves Didier Kpindé.
N°Page : 16-31
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VOIX (ES) FEMININES ET MODALITES DE LA REGULATION DANS LA MATIERE EPIQUE : L’EXEMPLE DE SOUNDJATA OU L’EPOPEE MANDINGUE DE DJIBRIL TAMSIR NIANE
Abstract
Pas de résumé
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Auteur(s):
Graphies.
N°Page : 32-42
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L’ESPACE DE SOLITUDE DANS LES ŒUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Abstract
Pas de résumé
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Auteur(s):
BATIONO Zomenassir Armand, KABORE Amado, SORGHO/ZINSONNE Félicité, NIKIEMA Yamba Louis.
N°Page : 33-49
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Analyse des acquis des langues nationales et éducation de qualité par le biplurilinguisme
Abstract
Au Burkina Faso, l’enseignement est caractérisé par un système d’unification linguistique.
C’est une situation hérité de la colonisation dont l’objectif était de former des cadres
bureaucrates en vue de suppléer le colon blanc. Comme l’affirme Napon (1992, p.9), le français
a été imposé par la France à ses colonies dans le cadre de sa politique d'assimilation des
populations indigènes. De nos jours, cette forme d’éducation se révèle être inadaptée aux
préoccupations réelles des populations. En effet, l’école actuelle basée sur l’enseignement en
français rencontre d’énormes difficultés avec des taux d’échecs élevés, des redoublements et
des abandons de classe très significatifs. Le gouvernement burkinabè a tenté de résoudre le
problème en vain par la mise en œuvre de plusieurs reformes dont les plus important sont entre
autres, le Plan Décennal de Développement de l’Education de Base (PDDEB, 2000-2010) et le
Programme de Développement Stratégique de l’Education de Base (PDSEB 2012-2021).
Cependant, on assiste depuis 1994 à une autre forme d’éducation qui s’appuie sur les langues
nationales : l’éducation bi-plurilingue.
Toutefois, cette formule rencontre des difficultés en termes de généralisation et de
Face à cette problématique des questions de langues nationales à l’école, une recherche
documentaire suivie d’une enquête de terrain ont permis de faire une analyse objective de
l’apport des langues nationales dans la qualité de l’éducation au Burkina Faso.
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Auteur(s):
Abdou NDIAYE.
N°Page : 50-66
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LA CONCEPTION DE LA MORT DANS TROIS ŒUVRES DE ROUSSEAU : LES CONFESSIONS, LES DIALOGUES ET LES REVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE
Abstract
Cet article est une analyse critique du thème de la mort dans les trois œuvres
autobiographiques de Jean-Jacques Rousseau (Les Confessions, les Dialogues et les Rêveries
du promeneur solitaire). Il a pour rôle de montrer comment l’auteur vers la fin de sa vie,
ayant perdu son identité, confronté aux différents obstacles et autres contrariétés de
l’existence, conçoit la mort, non pas dans sa dimension terrifiante, mais comme un
soulagement qui devra mettre fin à sa souffrance.
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Auteur(s):
KONE SOULEMANE.
N°Page : 67-72
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D’éclairs et de foudres ou la poétique d’une idéologie chez Jean Marie Adiaffi
Abstract
Jean Marie Adiaffi est un écrivain singulier tant son œuvre littéraire
s’inscrit dans un projet de société remarquable à tout point de vue. D’où le choix
de notre sujet ; D’éclairs et de foudres ou la poétique d’une idéologie chez Jean
Marie Adiaffi. Ce sujet brise définitivement les présupposés et les postulats qui
ont été inoculés par la colonisation. Ce qui justifie chez le poète, le rejet de
l’écriture classique et son appropriation de l’écriture N’zassa. A cette écriture
hybride,Jean Marie ADIAFFI , ajoute la déconstruction et l’essai poétique. En
définitive à travers cette esthétique scripturaire, Jean il veut promouvoir
l’humanisme à travers la quête de la liberté, de la solidarité, de la paix et du
bonheur de l’homme.
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Auteur(s):
JOHNSON Kouassi Zamina.
N°Page : 67-72
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Déclinaisons des Crises Raciales dans la Production Littéraire d’Ernest J. Gaines
Abstract
Cet article traite des crises raciales dans l’œuvre d’Ernest Gaines et se
déclinent en quatre entités aux propriétés diverses. D’abord, la crise intra-personnelle,
un état psychique autodestructif émanant d’un conflit intérieur qui ronge l’individu.
Ensuite, la crise dite interpersonnelle qui met en relation deux individus opposés par
un conflit. C’est le cas d’individus aux origines ethniques différentes comme les Blancs
et les Mulâtres, par exemple. En outre, la tension intra-groupe qui est une crise
exclusivement développée au sein d’un groupe racial donné dont les membres
entretiennent des rapports sociaux belliqueux. Enfin, la crise intergroupe qui met en
opposition des entités ethniques ou raciales différentes vivant dans une atmosphère
sociale crispée. En somme, les attitudes racistes se suivent mais ne se ressemblent pas
et proviennent d’une idéologie raciale basée sur des intérêts matériels et des
différences biologiques aux objectifs sociaux, économiques, culturels et politiques qui
ravivent des crises exacerbées.
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Auteur(s):
Latte Jacques Symphor.
N°Page : 67-80
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ZAKWATO pour que ma terre ne dorme plus jamais d’Azo Vauguy : une écriture poétique de l’hybridation
Abstract
Le monde occidental, du fait de l’esclavage et de la colonisation qu’il a pratiqué sur le continent
noir, affirme son hégémonie culturelle, politique et sociale comme mode universel. En réplique,
les africains, dans leur volonté de réécrire l’histoire, leur propre histoire ont, à travers leurs
élites opéré un retour aux sources, pour connaitre leur destinée. Ainsi, ils découvrent la richesse
de leur culture à travers la tradition orale. Nourris désormais à la sève de cette connaissance, ils
opèrent leur métamorphose. Dans cette perspective, ils affirment leur civilisation à travers une
quête permanente de la liberté qui demeure leur référent. L’esthétique littéraire qui découle de
leur retour aux sources fait état d’un déclinement générique et d’une richesse de la langue du
terroir dont la langue seconde, le français ne saurait traduire dans tous ses affects. Ce faisant
l’intrusion de la langue locale dans leurs écrits ainsi que l’hybridation constitue ce nouveau
champ d’investigation littéraire, car pour l’africain, il n’y a pas de frontières étanches entre les
genres. Zakwato d’Azo Vauguy fait la promotion de la civilisation, mieux de la philosophie
Bété. Il est aussi un message de prise de conscience des dirigeants africains à garantir
l’épanouissement et la modernisation de leurs pays, en ayant recours aux modèles et valeurs
propres à l’Afrique.
