Les représentations des peuples à l’Assemblée nationale issues des élections de 2011 laissent apparaître un grand déséquilibre ethnolinguistique au sein de ladite institution. Et pourtant, plus de quarante ans en arrière, cette institution était caractérisée par l’équilibre dans les représentations grâce à l’usage du consensus dans les nominations et, surtout grâce à la pratique de l’autochtonie dans les premières élections législatives de 1980. L’objectif de cet article est de montrer que la communication peut contribuer à la pratique de l’autochtonie pour maintenir l’équilibre ethnolinguistique du parlement. À travers une analyse descriptive des résultats de l’étude qualitative et quantitative, nous avons pu détecter comment l’autochtonie peut garantir ou compromettre l’équilibre ethnolinguistique de l’assemblée nationale.